Thérapeute pour les expatriés et impatriés, j’accompagne les personnes traversant une transition culturelle, que ce soit une expatriation ou un retour d’expatriation. Ayant moi-même longtemps vécu à l’étranger, en Allemagne et en Asie, j’ai choisi le sujet du choc culturel inversé pour mon mémoire de recherche.
L’expatriation …
Connaissant les défis qu’entraîne la vie d’expatrié, je comprends les difficultés liées à l’éloignement, la solitude, le décalage, le sentiment d’être incompris, la perte de statut…
Tout changement (que ce soit un deuil, une séparation, un nouveau travail, un déménagement…) demande un temps d’adaptation, un réaménagement intérieur qui sollicite les ressources de l’individu.
Et la transition vers une autre culture est d’autant plus compliqué que les codes ne sont plus les mêmes d’une société à l’autre !
Ce n’est pas pour rien que nous parlons de choc culturel !
La rencontre avec une autre culture peut bouleverser, puisque nous nous trouvons face à une autre manière de voir le monde et de lui donner du sens. Cela peut entraîner remises en question, angoisses, déprime, une crise identitaire…
Le déracinement peut être une source de souffrance qui nécessite alors une aide et une écoute. Un accompagnement psychothérapeutique peut vous aider à comprendre les origines de cette crise, à rompre l’isolement psychologique, à verbaliser vos peurs ou vos doutes afin d’appréhender les défis de l’expatriation avec confiance et curiosité.
… et le retour !
S’il apparaît plus évident qu’une expatriation – malgré la richesse de l’expérience – peut être une période sensible dans la vie, le phénomène inverse appelé le choc culturel inversé, c’est-à-dire l’expérience du retour, est moins connu.
Pourtant cette période est parfois encore plus difficilement vécue que l’expatriation en elle-même !
Le choc est d’autant plus brutal qu’inattendu : qui aurait cru que « rentrer chez soi » demanderait autant d’effort ?
De la même manière que lors de l’expatriation, l’individu doit à nouveau se réapproprier les codes de sa société d’origine. Ayant vu et vécu dans une autre culture, il a fait l’expérience d’une autre vie possible et a du mal à se retrouver dans son « ancienne vie ».
Car celui qui rentre n’est plus celui qui est parti. Des conflits avec les autres ou à l’intérieur de soi peuvent émerger.
Les personnes impatriées relatent les problématiques suivantes :
- un sentiment de tristesse, d’abattement
- de la démotivation
- un désengagement à l’école, au travail, avec ses amis, dans ses intérêts et hobbies
- une attitude critique vis à vis de sa culture d’origine
- de l’irritabilité
- une émotivité hors norme, être « à fleur de peau »
- de la frustration envers soi-même et/ou les autres
- une fixation sur son expérience à l’étranger
Ces symptômes peuvent être signes d’un mal-être lié à des difficultés pour retrouver sa place dans sa culture d’origine.
Chaque vécu est singulier, le vôtre aussi.
L’appui d’un psy peut vous aider à poser des mots sur vos difficultés, comprendre les raisons qui vous ont poussé à l’expatriation et/ou au retour et mobiliser vos ressources intérieures pour faire face aux défis de la transition. Pour en savoir plus sur mes outils et approches, c’est par ici.
Si vous êtes expatrié, une thérapie par Skype, dans votre langue d’origine, peut vous apporter un soutien dans une période de transition.
Au retour, un accompagnement peut être nécessaire pour aborder cette nouvelle transition d’autant plus bouleversante que le connu et rassurant apparait subitement comme inconnu et étranger.
Contactez-moi pour un premier entretien. Nous définirons ensemble vos besoins !